Ce qui vous empêche de quitter votre job, alors que vous n’êtes pas ou plus épanoui(e)s !

Cela fait longtemps que vous n’êtes pas, ou plus, épanoui(e)s dans votre job ?

Votre job ne vous correspond plus ?

Pourquoi attendre l’épuisement, un burnout, le prochain PDV/PSE ou de vous  faire licencier …. ?

 

Les 5 raisons possibles qui vous empêchent de quitter votre job 

  • La dépendance financière : vous ne pouvez pas vous permettre d’être sans emploi ou de gagner moins.
  • La valeur travail : vous aimez votre job, mais c’est l’environnement dans lequel vous l’exercez qui ne vous convient plus.
  • La charge mentale : vous ne voyez pas quand vous allez trouver le temps de vous mettre en recherche d’un nouveau job.
  • La peur de l’échec : vous pensez que nous n’allez pas y arriver.
  • Le driver « sois-fort » : vous vous sentez obligé(e) de tenir coûte que coûte.

Vous vous retrouvez dans une fuite en avant. Vous tenez en vous disant « vivement les prochaines vacances, vivement ma prochaine prime, vivement que mon manager parte, vivement la retraite… ! »

Dans cette course, vous n’arrivez pas ou plus à identifier comment faire autrement.

 

Que se passe t-il dans votre cerveau

pour que vous vous retrouviez dans cette incapacité à agir ?

 

Certains processus psychologiques, communément répandus, nous amènent à ne pas prendre de décision.

 

  1. Nous évaluons en permanence le rapport d’une part, entre l’utilité attendue d’une prise de décision et d’autre part, l’effort envisagé et le délai pour l’accomplir.

 

Si le délai est proche ou si l’effort est important, la décision de passer à l’action sera plus facilement inhibée.

Le coût nous semble important et le système de récompense n’est pas activé.

Changer de job nous demande de faire de nombreux efforts, sans que l’on soit certain(e) des bénéfices.

 

  1. La neuroplasticité de notre cerveau favorise les comportements répétitifs

 

Notre cerveau déteste l’incertitude, ce qui  nous amène à ne pas affronter l’incertitude. Nous préférons rester dans une forme de confort plutôt que d’affronter l’incertitude du changement. L’incertitude génère dans notre cerveau des scénarios catastrophes.

Le changement induit une charge mentale pour notre cerveau. Cela étant dit, certaines personnes ont une appétence plus forte pour la nouveauté que d’autres.

 

  1. Nous sommes exposé(e)s à des biais cognitifs

 

Ces biais nous permettent de nous trouver des excuses et des explications à nos décisions ou non-décisions.

  • L’aversion à la perte. Nous préférons garder ce que nous avons plutôt que de risquer de tout perdre.
  • Le biais de négativité. Nous allons plutôt retenir l’histoire d’une personne qui a raté sa reconversion ou pour qui le changement de job n’a pas été positif.
  • Les biais des coûts irrécupérables. Les efforts que vous avez engagez pour maintenir ou tenir dans une situation difficile, vous ne souhaitez pas les perdre. « Tant d’efforts, pour partir ? »
  • Les biais de statu quo. Les risques et inconvénients du changement sont sur-évalués et les bénéfices sous-évalués.

L’ensemble de ces biais engendrent une peur de l’inconnu.

 

  1. Nous ne cherchons plus à être aligné(e)s

 

L’alignement est une forme de congruence entre nos actes et nos valeurs profondes. Cela nous permet de trouver du sens dans notre vie, notamment notre vie pro.

Ce non-alignement est une forme d’oubli de soi, qui peut être renforcé lorsque l’on souffre du syndrome de l’imposteur ou de la bonne élève/du bon élève. On recherche de la reconnaissance sans s’inquiéter de ce qui fait sens pour nous.

 

 

Cet article m’a été inspiré par la lecture du livre : « les talents cachés de votre cerveau au travail » de Bernard Anselem.

 

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